Le défi : le mariage des enfants n'est pas une tradition, c’est une violation des droits humains.
Le mariage avant l'âge de 18 ans est une violation fondamentale des droits humains. De nombreux facteurs interagissent pour exposer un enfant au risque de se marier, notamment la pauvreté, la perception que le mariage fournira une « protection », l’honneur de la famille, les normes sociales, les lois coutumières ou religieuses qui tolèrent cette pratique, un cadre législatif inadéquat et la situation du système de l’état civil. Bien que cette pratique soit plus courante chez les filles que chez les garçons, elle constitue une violation des droits quel que soit le sexe. (Source: UNICEF).
Chaque année, 12 millions de filles à travers les pays, les cultures et les religions, sont mariées avant l'âge de 18 ans. Cette pratique prive les filles de leurs droits à la santé, à l'éducation et de la possibilité de s'épanouir ; elle expose les filles à la violence tout au long de leur vie et les enferme dans un cycle de pauvreté. (Source : Girls Not Brides)

La réponse : la Campagne CEFM
La Campagne pour mettre fin au mariage précoce et forcé des enfants (CEFM) a été lancée en 2014. Elle vise à donner aux parlementaires les outils pour devenir des leaders dans la défense et la promotion des droits humains des filles et des femmes. Cela comprend le suivi efficace, le financement et la mise en œuvre adéquats de l'objectif de développement durable (ODD) 5 : réaliser l'égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles, en particulier en mettant l’emphase sur la cible 5.3 visant à mettre fin à toutes les pratiques néfastes telles que les mariages des enfants, précoces et forcés.
Pour ce faire, la Campagne CEFM poursuit les objectifs suivants :
- Encourager les parlementaires à lutter efficacement contre les mariages précoces et forcés des enfants et les unions précoces et à inclure ces questions de façon prioritaire dans leurs programmes parlementaires.
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Obtenir un soutien politique pour créer un cadre juridique et politique favorable qui :
- Affirme la primauté des lois nationales sur les lois coutumières et religieuses ;
- Fixe à 18 ans l’âge minimum légal du mariage, uniformément pour les garçons et les filles, sans exception ;
- Renforce l'état civil (naissances et mariages), les systèmes de santé et d’éducation ; et
- Garantit la jouissance de la santé et des droits sexuels et reproductifs, des droits de propriété et de l'accès à la justice pour toutes les filles et les femmes.


